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jeudi 26 septembre 2013

Le Bénévole et le Yaqua: un texte d'actualité en cette période de rentrée associative...

Le bénévole, petit mammifère bipède à tendance hyperactive, évoluant généralement dans les milieux dits «associatifs », particulièrement propices à la pleine expression de sa bonne volonté, de son altruisme naturel et de sa grande sociabilité, serait aujourd’hui sur le point d’être classé parmi les espèces dites en voie de disparition.

En effet, après avoir connu un accroissement exponentiel de sa population, favorisé par le réchauffement climatique initié par la grande éruption volcanique de 1968, le bénévole voit aujourd’hui son nombre de représentants diminuer de jour en jour, pour ne plus compter désormais que quelques individus, eux-mêmes en danger.

En effet, le « yaqua » (nom populaire du Grand Faucon Bleu), ennemi héréditaire du bénévole, après s’être fait discret durant les années 80 dont il n’appréciait guère le climat tempéré, profita du brusque refroidissement climatique des années 1990, et de l’accroissement de la pollution, toujours favorable aux nuisibles, pour refaire surface et se reproduire, jusqu’à atteindre un seuil de surpopulation extrêmement préjudiciable au bénévole.



Le « yaqua », comme le bénévole, est un bipède, mais il se différencie de ce dernier par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux expressions «y a qu'à» et «faut qu'on », ainsi que par un ego surdimensionné. L’incertitude concernant l’orthographe de la seconde expression, explique sans doute qu’il lui soit resté la première pour nom…

Les « yaqua », bien abrités dans la cité anonyme, attendent…. Certains, plus expérimentés, parviennent même parfois à infiltrer le milieu des bénévoles. Mais tous, ils attendent le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli pour bondir et lancer leur venin qui atteindra leur adversaire et provoquera chez lui une maladie très grave: le découragement.

Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement: absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, son chien, la pêche ou la télévision…. Etc.

Les bénévoles décimés par le découragement risquent alors de disparaître, et il n'est pas impossible que, dans quelques années, l’on rencontre cette espèce uniquement dans des zoos où, comme tous les malheureux animaux enfermés, ils n'arriveront même plus à se reproduire.

Les « yaqua », avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l'ennui. Ils se rappelleront avec nostalgie le passé pas si lointain où les bénévoles abondaient et où ils pouvaient les traquer sans contrainte, jusque tard le soir, le trouvant l'œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant encore ferme de la meilleure façon d'animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget.

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